La cohésion des acteurs locaux décisive dans l’investissement stratégique d’ArcelorMittal en Lozère

Le projet industriel a été accompagné par AD’OCC et les services de la Région, articulés avec les services de l’État et l’ADEME, pour répondre à deux appels à projets du plan France Relance. Des aides directes devraient en découler, au titre des économies d’énergie et de la décarbonation de l’industrie, ainsi que pour les moyens de recherche et de développement au service de la filière automobile.
Depuis un an, malgré l’aléa sanitaire et la crise économique qui en découle, l’entreprise ArcelorMittal fait avancer un ambitieux projet d’évolution pour son site de Saint-Chély d’Apcher. Il s’agit d’investir 30 M€, dont 15 M€ en recherche, pour augmenter la capacité de production et renforcer l’usine sur le marché des aciers dédiés au véhicule électrique. A la clé : d’importantes économie d’énergies, et donc de CO2, ainsi qu’une pérennisation de l’emploi sur des filières d’avenir.

Un projet ambitieux pour une “industrie verte”

La Présidente de la Région Occitanie assistait le 19 janvier, à Mende, à la signature de la convention d’Assistance à la Maitrise d’Ouvrage entre la Sem Lozérienne – SELO – et l’entreprise. Elle a insisté sur l’articulation efficace entre les services de la Région, AD’OCC et l’ARAC, préfiguration du mode d’intervention de l’agence régionale des investissements stratégiques – ARIS.
Selon Bruno RIBO, CEO d’ArcelorMittal Méditerranée « ce projet est le parfait exemple que grâce au soutien public coordonné, l’industrie a un avenir en Europe. L’écosystème local a été décisif».
A l’occasion de cette rencontre, la Présidente de Région a fait part de sa détermination : « Avec de la cohésion, nous pouvons maintenir et créer de l’emploi industriel, y compris dans les territoires ruraux. Et nous pouvons le faire en associant économie et écologie, en nous inscrivant pleinement dans les objectifs de notre Pacte Vert ».
Pour répondre au cahier des charges de l’entreprise, des investisseurs privés locaux, regroupés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Lozère, vont constituer, avec l’Agence Régionale d’aménagement et de Construction de la Région Occitanie – ARAC – une société locale de portage du projet, capitalisée à hauteur de 1M€.

La réussite d’un partenariat public-privé

Enfin, la Région Occitanie, la Communauté de Communes des Terres d’Apcher – Margeride – Aubrac et la Banque Publique d’Investissement – BPI, devraient prochainement se prononcer en faveur d’une garantie financière sur une partie des emprunts contractés par la société locale de portage auprès de quatre agences bancaires du territoire.
Depuis un an, en toute discrétion pour des raisons liées aux enjeux stratégiques qui entourent ce projet, les acteurs locaux du développement territorial, ont levé, un à un, tous les obstacles qui se présentaient. L’entreprise a pu ainsi décider d’investir dans ce territoire car il s’est uni pour la soutenir.