Création-reprise d’entreprise : les clés du financement

Que vous souhaitiez créer ou reprendre une entreprise, l’étape du financement est évidemment incontournable. Voici quelques conseils pour financer au mieux votre projet.

Cette fois-ci, pas de doute, vous êtes fermement décidé(e), vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise. Votre choix a été longuement mûri, les bonnes questions ont été posées au bon moment et les perspectives de développement de l’entreprise que vous vous apprêtez à piloter sont plutôt réjouissantes. Seulement voilà, à cette étape-clé de votre projet, un élément particulièrement stratégique vient s’inviter : la question du financement. Vous ne l’ignorez pas, en matière entrepreneuriale, une bonne idée ne suffit pas ; le nerf de la guerre demeure l’argent. Car sans financement, bien entendu, pas d’entreprise. Le moment est donc venu pour vous de ficeler un dossier solide, visant à la fois à dessiner les contours des équilibres de votre future entreprise et à mesurer sa rentabilité potentielle.

Etablir un plan solide

Pour cela, il vous faudra établir, idéalement à l’aide d’un expert-comptable ou avec le soutien de votre chambre consulaire, un plan de financement initial, en posant noir sur blanc les dépenses qui seront à réaliser lors du démarrage de votre entreprise, mises en parallèle avec les ressources disponibles. Vous n’oublierez pas, dans une logique d’anticipation, de rédiger un compte de résultat prévisionnel, précisant à la fois les produits escomptés et les charges au cours des trois prochaines années. De même, votre plan de financement devra impérativement établir le seuil de rentabilité de votre future entreprise, c’est-à-dire le niveau de chiffre d’affaires à partir duquel votre activité deviendra profitable. Enfin, vous devrez mettre en place un plan de trésorerie prévisionnelle, qui vous permettra d’anticiper vos besoins en fonds de roulement au cours des douze premiers mois d’activité de votre société.

Activer les bons leviers

Soyons réalistes : peu d’entrepreneurs se lancent sur fonds propres. Pour amorcer la pompe, vous devrez donc avoir recours à des aides extérieures. En la matière, plusieurs voies sont envisageables, dont certaines peuvent être suivies simultanément : la “love money” (apport financier émanant de votre entourage), le crowdfunding (financement participatif), les aides publiques à l’innovation, les business angels (investisseurs individuels), mais aussi les banques, et, le cas échéant, l’ouverture de votre capital à des associés. Loin des médiatiques opérations de levées de fonds réalisées par les start-up, un créateur de TPE (très petite entreprise) peut par ailleurs prétendre obtenir un prêt d’honneur à taux zéro, permettant de faire effet de levier afin de lui faciliter l’accès à des prêts bancaires conventionnels. Plusieurs structures proposent ce type de solutions, à l’image du Réseau Entreprendre et d’Initiative Occitanie. Autres leviers à activer potentiellement : l’Adie, association qui aide les personnes exclues du marché du travail et du système bancaire classique, et France Active Occitanie, qui accompagne et finance les entrepreneurs “engagés” et solidaires. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le Hub Entreprendre Occitanie, sur hubentreprendre.laregion.fr.