Concours "Les Inn'Ovations"

Le concours régional “Les Inn’Ovations” récompense chaque année des projets innovants dans tous les secteurs d’activité. Il vise à encourager l’innovation, valoriser les porteurs de projet, promouvoir des produits, procédés ou services innovants proposés par des entreprises d’Occitanie et surtout faire toute la lumière sur nos plus belles pépites !

Le concours offre ainsi aux lauréats, en plus d’une dotation financière, une visibilité accrue et l’opportunité unique d’accélérer leur développement.

Organisé par l’agence AD’OCC, il est financé par la Région Occitanie et des partenaires : BNP Paribas, EDF, Enedis.

Quatre catégories sont primées avec une dotation de 12 000€ chacune

  • Innovation, produits et services du futur => Innovation de rupture ou en émergence, développée en collaboration avec la recherche
  • Innovation & impact écologique => Innovation visant à développer un impact positif pour l’environnement
  • Innovation & impact sociétal => Innovation visant à développer un impact positif et durable pour la vie des individus et des sociétés
  • Innovation dans les territoires => Innovation développée dans les territoires, hors agglomérations Montpellier ou Toulouse, et ayant un impact positif pour l’écosystème local

Deux prix spéciaux

  • Le Grand Prix, décerné au meilleur des lauréats des 4 catégories recevra une dotation supplémentaire de 5 000€ (dotation globale de 17 000€)
  • Le coup de cœur, sélectionné parmi les dossiers exemplaires déposés au concours et suivis par AD’OCC

Calendrier

  • 1er septembre – 17 octobre : Appel à candidature
  • 15 décembre : Présentation des nommés
  • 27 janvier : Cérémonie de remise des prix lors des Assises Régionales de l’Innovation

Les critères de sélection

Le concours les Inn’Ovations réunit un jury pluridisciplinaire composé d’une centaine d’experts régionaux de l’innovation, de la recherche, du financement, des territoires, de la Région et d’entreprises qui sélectionne les candidats, à partir des critères suivants :

  • Le caractère de l’innovation, l’originalité, l’étendue du champ d’application couvert par l’innovation
  • L’existence d’une première démonstration
  • La stratégie d’accès au marché
  • Les retombées économiques régionales, nationales ou internationales actuelles ou envisagées
  • La coopération induite entre les milieux académiques et économiques
  • L’impact sur le territoire en termes de maintien ou de création d’activité et d’emploi
  • La pertinence de la candidature par rapport à sa catégorie.

Retour sur l'édition 2024

Redécouvrez le parcours des entreprises régionales nommées les plus innovantes de l’année 2024 et les 5 lauréats qui ont été primés !

Les lauréats des éditions précédentes

Nommés et lauréats 2024

Innovation dans les territoires

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Ortho Access, l’innovation au service du confort des prothèses

La société gardoise d’appareillage développe des emboîtures souples qui se conforment au mieux à la morphologie du moignon des personnes amputées. Une technologie unique.

Président : Benoît Baumgarten

Siège : Roquemaure (Gard)

Création : 2017

CA : 1,6 M€

Effectif : 6 ETP

Des prothèses qui se font oublier ! Créée en 2017 à Roquemaure (Gard), Ortho Access a   développé une technologie unique, Access Socket, qui révolutionne la vie des personnes amputées. La société d’appareillage a ainsi mis au point une emboîture souple qui s’adapte à la morphologie de chaque utilisateur, pour améliorer leur confort, la performance et faciliter leur intégration sociale et professionnelle.

« Jusque-là, les prothèses étaient totalement rigides et c’était au patient de s’adapter à elles. Pour leur permettre de retrouver une totale liberté de mouvement et/ou de déplacement, nous avons développé des emboîtures souples qui se conforment au mieux à la morphologie de leur moignon », explique Benoît Baumgarten, le président de la société qu’il a cofondée avec Baptiste Pariat et Laetitia Felten.

Ces emboîtures sur mesure, qui accroissent la qualité de vie des patients de 35 %, sont conçues avec chacun d’eux au sein du centre d’essai de la société. En outre, Ortho Access a décidé de rendre son innovation accessible à tous et toutes, en faisant en sorte qu’elle présente tous les critères nécessaires pour son remboursement par la Sécurité Sociale.

Faite d’empathie, de bienveillance, de technicité et de savoir-faire, l’approche d’Ortho Access porte ses fruits et les commandes affluent au point que l’entreprise qui a démarré sans salarié prévoit de passer à 25 collaborateurs d’ici cinq ans et de multiplier son chiffre d’affaires par trois dans les mêmes délais.

Après avoir bénéficié d’un Crédit Impôt Recherche et du dispositif Jeune Entreprise Innovante, la société est à présent accompagnée par AD’OCC dans le cadre du montage de deux dossiers, l’un pour décrocher une aide FEDER, l’autre une subvention France Innovation 2030. « Heureusement que l’Agence est à nos côtés.  Elle nous aide à identifier les aides auxquelles nous pouvons prétendre. De plus, elle nous accompagne dans le montage et la validation des dossiers et, grâce à elle, nous gagnons aussi en visibilité. Son soutien est précieux », conclut Benoît Baumgarten.

 

Contact :

Benoît Baumgarten – Président

06.86.01.84.05

Site internet : https://www.orthoaccess.fr/

Produits et services du futur

Les entreprises nommées :

Le lauréat :

Avrio MedTech, l’IA pour combattre l’épilepsie

La société haut-garonnaise a développé un outil de diagnostic qui permet de détecter les oscillations à haute fréquence, caractéristiques de la zone malade du cerveau, sans attendre la survenue d’une crise.

Création : 2023

Siège : Labastide-Beauvoir (Haute-Garonne)

Présidente : Karine Seymour

Effectif : 6 salariés

Améliorer la prise en charge des patients souffrant d’épilepsie pharmacorésistante, voilà à quoi s’attache Avrio MedTech. Installée à Toulouse, la start-up créée en 2023 a développé une solution à base d’algorithmes d’Intelligence Artificielle.

Baptisé Halyzia, son outil de diagnostic, breveté, permet d’analyser des électroencéphalogrammes intracrâniens réalisés dans le cadre d’évaluations préchirurgicales. Il permet notamment de détecter les oscillations à haute fréquence, caractéristiques de la zone malade du cerveau et invisibles à l’œil nu, sans attendre la survenue d’une crise. Grâce à lui, les neurologues peuvent mieux localiser la zone épileptogène et déterminer les meilleures options de traitement pour chaque patient.

La première version d’Halyzia est utilisée par les chercheurs et épileptologues du CHU de Toulouse et du Centre d’études et de recherche Cerveau et Cognition (CERCO), une unité mixte CNRS / Université Paul-Sabatier à Toulouse. Et Avrio MedTech s’apprête à lancer sa commercialisation.

« Notre objectif à court terme est de vendre notre solution à des épileptologues à des fins de recherche, avant de passer toutes les étapes réglementaires aux termes desquelles la solution pourra être utilisée dans le cadre d’une utilisation en clinique pour le traitement des patients », explique Karine Seymour, la présidente et cofondatrice de la société aux côtés d’Emmanuel Barbeau, directeur de recherche au CERCO, et Christophe Hurter, professeur à l’ENAC.

Soutenue par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée pour la maturation de son projet d’entreprise, Avrio MedTech a bénéficié d’un financement de Créalia et de la garantie FOSTER dans le cadre d’un prêt accordé par la Caisse d’Épargne. Également  soutenue par Toulouse Tech Transfer, CNRS Rise et BPIFrance, elle prévoit de recourir rapidement aux services d’AD’OCC. « Ce sera très naturel pour nous de faire appel à l’Agence lorsque nous préparerons notre future levée de fonds », dévoile Karine Seymour.

Site internet : https://www.avriomedtech.com/

Innovation & impact sociétal

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Les flâneuses®, les sièges mobiles anti-fatigue, multi-usages

La société toulousaine a développé une gamme de solutions élégantes, qui simplifient les déplacements dans les lieux fréquentés par le public : les musées comme les aéroports et maintenant les sites naturels. Une innovation sans égal pour la mobilité pédestre.

Création :  2018

Dirigeants :  Yves Subarroque, CEO, et Thérèse Donnet

CA : 430 000 €

Siège : Toulouse

Les déplacements sans la fatigue ! Les flâneuses®, la marque commerciale créée par la société toulousaine É-hé, a développé une gamme de sièges qui simplifient la mobilité pédestre dans tous les lieux fréquentés par le public.  Et cette gamme se distingue de l’offre existante par sa vocation à s’adresser à tous ceux et toutes celles que la marche à pied finit par épuiser, quel que soit le niveau d’autonomie !

Les flâneuses® ont ainsi inventé l’aide universelle à la mobilité pédestre, qui permet de transformer les visites et les déplacements en expériences nettement moins harassantes. Le développement du concept a associé près de 250 personnes pendant 3 ans : des ergothérapeutes comme des kinésithérapeutes, des gériatres, des industriels et même des spécialistes de l’accueil des publics du Couvent des Jacobins, de la Cité de l’espace, de la médiathèque José Cabanis ou de la Halle des Machines.

Résultat : les sièges des flâneuses®, qui sont fabriqués dans les Hautes-Pyrénées et dans le bassin de Saint-Étienne, peuvent alternativement servir de fauteuils, de poussettes pour enfants, de déambulateurs comme de porte-bagages.  Reconnus dispositif médical (classe 1) et faisant l’objet de plusieurs brevets, ils répondent de ce  fait à une prescription faite par la loi, qui vise à faire de l’accessibilité dans les lieux ouverts au public, un confort au service de tous.

Voilà pourquoi en 2024 les Aéroports de Paris ont passé commande de 85 Flâneuses®.  « Aujourd’hui, nous équipons une centaine d’établissements, non seulement des  aéroports, mais aussi des musées, des établissements médico-sociaux et des galeries marchandes », souligne Yves Subarroque, le CEO de l’entreprise qui fonde son modèle économique sur un service autour de la vente et la location.

Accélérée par Nubbo en 2021, l’entreprise projette désormais d’élargir sa gamme et de s’ouvrir à l’international.  « Le marché en France est de plus de 90 000 établissements recevant du public. Dans le monde, on évalue le poids de notre marché à 300 M€ », ajoute Yves Subarroque, dont la société a bénéficié du soutien de la Région et d’AD’OCC.

« Si Nubbo nous a appris à maîtriser la plus-value de notre innovation, la Région et AD’OCC nous ont aidés à consolider la structure de l’entreprise. Ça nous a été très utile, car nous ne connaissions pas le métier d’entrepreneur ! En outre, l’Agence nous accompagne au travers d’outils financiers et nous ouvre ses réseaux. Nous avons aussi, grâce à elle et la Région participé à des salons qui nous ont permis de commencer à nous faire connaître », salue le CEO qui prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de 10M€ dès 2027.

   

Site internet : https://lesflaneuses.com/

Innovation & international

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

WaltR, l’imagerie satellitaire et terrestre au service de la qualité de l’air et du climat

Basée à Toulouse, la spin-off du CNES a développé une solution qui permet d’identifier des sources de pollution, afin de les réduire, en couplant puissance de l’intelligence artificielle et précision des images satellites et terrestres.

Création : 2018

Siège : Toulouse

CEO : Éric Péquignot

Salariés : 22

CA : plus de 1 M€ en 2023

Aucune source de pollution de l’air et de gaz à effet de serre ne lui échappe ! Créée en 2018 à Toulouse, WaltR a développé une solution de surveillance qui exploite des images provenant des satellites et d’imageurs au sol multispectraux qu’elle a spécialement conçus.

Combinés à l’intelligence artificielle, sa technologie qui met également en œuvre un brevet du CNES permet d’identifier, de quantifier et de cartographier de manière fiable et avec précision l’ensemble des émissions polluantes, gazeuses et particulaires émanant de villes, de sites industriels comme d’infrastructures aéroportuaires ou portuaires.

Son produit phare est un radar d’émissions appelé « APU Emission Tracker », qui surveille en temps réel l’utilisation et la quantité de polluants émises par les moteurs d’avions lors des escales dans les aéroports. Il répond aux besoins croissants du secteur aéroportuaire en matière de conformité réglementaire, d’évaluation et de réduction des émissions de carbone et de polluants atmosphériques.

C’est ce qui distingue la solution de WaltR. « En ciblant les causes de pollution, notre solution permet à nos clients d’intervenir pour les réduire », explique Arnaud Dedieu, le directeur du développement et cofondateur de la société avec Éric Péquignot, le CEO et ingénieur du CNES, et Javier Andrey, directeur scientifique.

Lauréat en 2019 du dispositif I-Lab de Bpifrance et labellisé Greentech Innovation, WaltR répond d’ailleurs à l’objectif de l’Union européenne de réduire ses émissions de carbone d’au moins 55 % d’ici à 2030. La société compte d’ailleurs, parmi ses clients l’aéroport de Paris, l’aéroport de Nice, celui de Lyon, ainsi que le port de Nice avec lequel elle est engagée dans un projet soutenu par l’ADEME, mais également Toulouse Métropole et Paris Est Marne & Bois.

La société élargit à présent son marché, en signant des contrats avec des groupes bancaires sur les prêts à impact. Aussi, pour accompagner son développement, WaltR a bouclé en 2023 une levée de fonds d’un montant de 2 M€ en SEED auprès d’ADP Invest, Géodesic Expansion, SpaceFounders (une filiale CNES), Pays de la Loire Participations et Centrale Innovation.

Depuis ses débuts, WaltR est accompagnée par AD’OCC avec laquelle elle a contribué à la mise en place de la filière Air & Odeurs. Et elle se félicite de son accompagnement. « L’Agence nous aide à développer notre réseau, à l’international notamment et elle nous aide à faire rayonner notre société en valorisant notre solution auprès des acteurs régionaux et nationaux », souligne Arnaud Dedieu, dont la société avait déjà été nommée lors des Inn’Ovations 2023 dans la catégorie Innovation & Transition écologique.

Site internet : https://waltr.fr/

Innovation & impact écologique

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Coldep, le traitement économe des eaux usées

La société héraultaise, basée à Lattes, a développé un procédé totalement nouveau en matière de traitement des eaux usées. Après les exploitations aquacoles et conchylicoles, sa solution conquiert à présent celui des effluents industriels.

Création : en 2013

Dirigeants : Sébastien Latz et Julien Jacquety

Salariés : 12

CA : 1 M€

Siège : Lattes

Une technologie de rupture dans le traitement des eaux usées. Basée à Lattes (Hérault), Coldep a développé un procédé qui change la donne. Sa solution traite l’eau par flottation sous vide, en s’apparentant à l’ultrafiltration sans filtres. Ainsi, des microbulles d’air comprimé, envoyées dans la colonne, viennent coaguler les matières en suspension : virus, bactéries, matières organiques, huiles, etc., créant une mousse qui remonte à la surface et tombe dans un réceptacle dédié.

Protégé par deux brevets, son procédé baptisé Vacuum AirLift (VAL) recourt à une pompe à vide qui consomme cinq fois moins d’énergie qu’une pompe à eau et prend peu de place. Grâce à ces qualités, il a déjà permis à la société de partir à la conquête des marchés aquacoles et conchylicoles.

« À ce jour, une centaine de sites dans le monde utilisent notre technologie VAL AQUA pour faire de la biosécurisation d’eau de mer dans leurs bassins », souligne Sébastien Latz, le directeur général de Coldep, une société dont la technologie a été sélectionnée en 2021 par la Fondation Solar Impulse parmi les 1 000 solutions efficientes et rentables pour protéger l’environnement. Car son procédé n’a pas les inconvénients des filtres ; il ne se colmate pas et ne lave pas.

Depuis, la société s’est donc placée sur le marché des effluents industriels. Sa solution, baptisée VAL INDUS, a déjà été commercialisée auprès de plusieurs groupes agroalimentaires et de la chimie, en partenariat avec des intégrateurs spécialisés dans l’eau. Pour se développer dans le secteur, elle propose également un VAL en mode SKID (transportable) qui peut être installé sur les sites de production pour y tester en direct ses performances, seul ou en complément d’autres procédés comme la filtration.

Les perspectives de développement sont bonnes. Aussi, pour accompagner sa croissance, Coldep a bouclé une levée de fonds, d’un montant de 2 M€, notamment auprès RP&Partners et de ses quatre associés. La société, qui emploie 11 personnes, prévoit de porter son chiffre d’affaires de 1 M€ à 3 M€ d’ici 2026.  Enfin, Sébastien Latz salue le soutien d’AD’OCC. « L’an dernier, nous avons bénéficié des services pour nous rendre au salon Pollutec où nous avons été finalistes pour le prix Innovation Award », se félicite-t-il.

Coldep est également le gagnant du Grand Prix de la 43ème édition du concours Les Inn’Ovations.

Site internet : https://coldep.com/

Coup de cœur

Ecotrack, l’ombrière photovoltaïque multi-usage

La société catalane SESA a conçu une ombrière photovoltaïque dont les panneaux s’orientent en fonction du soleil pour mieux produire et protéger les cultures. Une solution propice au développement de l’agrivoltaïsme.

Création : 2021

Siège : Perpignan

Dirigeant : Jean-Baptiste Beyssac

Salariés : 5

Ecotrack, la solution écolo trois en un ! Développée par la société SESA, une société créée à Perpignan (Pyrénées-Orientales) en 2021, cette ombrière photovoltaïque intègre des innovations qui lui permettent de relever trois enjeux majeurs : la protection de l’agriculture, la libération du foncier et l’amélioration de la compétitivité.

Issu d’un transfert de technologie du laboratoire PROcédés Matériaux et Énergie Solaire du CNRS à Perpignan, Ecotrack se distingue de la concurrence en prenant la forme d’une structure sur câbles, qui peut être installée sur des cultures existantes sans nécessiter aucun arrachage au préalable. Ses panneaux s’orientent sur un axe pour produire un maximum d’électricité et permettre de protéger les cultures en cas de fortes températures, de gel, de fort ensoleillement, et de limiter les besoins en eau.  La technologie s’appuie, pour ce faire, sur une solution logicielle, AgriPV Track, fondée sur l’IA et des images du ciel capturées par caméra. Enfin, elle peut être facilement démantelée en fin de vie, et sa conception, en remplaçant l’acier par le bois, améliore son intégration dans le paysage et son niveau d’acceptabilité au niveau local.

Autant d’atouts susceptibles de lever les réticences des agriculteurs envers l’agrivoltaïsme. « Ecotrack limite le stress hydrique en protégeant les plantes et il apporte une production d’ENR d’électricité décarbonée. Nos innovations lèvent toutes les contraintes et favorisent l’acceptabilité », souligne Jean-Baptiste Beyssac, le président de SESA.

Le logiciel AgriPV Track est déjà commercialisé, l’ombrière pas encore. SESA vient donc de placer une structure prototype sur des cultures au lycée agricole de Rivesaltes, en guise de démonstrateur pour les exploitants et les étudiants en filière agricole.  Objectif : lancer la commercialisation d’Ecotrack en 2025.

Labellisés DeepTech par Bpifrance, SESA vient de passer un partenariat avec la société POMA, un fabricant grenoblois de stations de transport par câble. La société cible le marché français, qu’elle estime à 540 M€ à l’horizon 2028-2030 sur tout type de culture.

SESA est bénéficiaire d’un Contrat d’innovation de la Région et elle est accompagnée par AD’OCC, dont Jean-Baptiste Beyssac salue l’expertise : « Les équipes de l’Agence ont toujours su nous orienter vers les bons financements et les bons dispositifs, auxquels s’ajoute la mise en réseau. Nous sommes dans la bonne région pour nous développer. »

Site internet : https://sesa-analytics.com/

Nommés et lauréats 2023

Innovation & International

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Apisolis se préoccupe de la santé des apiculteurs et de leurs abeilles

Son vaporisateur constitue une alternative aux enfumoirs utilisés pour calmer les abeilles lors des interventions sur les ruches. Avec lui, fini les fumées issues de la combustion.

Création : 2018
Président : Damien ALBESPRY
Siège : Saint-Jory (Haute-Garonne)
Effectif : 4 personnes

De la vapeur en lieu et place des fumées de combustion. Installée à Saint-Jory (Haute-Garonne), Apisolis a créé un vaporisateur, dont le but est de remplacer l’enfumoir qu’utilisent traditionnellement les apiculteurs pour calmer les abeilles, lors de leurs interventions dans les ruches.

Depuis l’antiquité, la technique n’a pas changé : au contact de la fumée, la colonie se met à battre des ailes pour la dissiper ; elles se désintéressent, du même coup, de la présence humaine. Mais voilà ! Les volutes issues de la combustion contiennent des particules fines nocives pour l’apiculteur et les abeilles. “De plus l’utilisation de l’enfumoir traditionnel présente un risque d’incendie”, ajoute Damien Albrespy.

C’est pourquoi Damien Albrespy, apiculteur depuis 15 ans, a créé Apisolis. C’était en 2018. “Quand j’intervenais sur les ruchers, l’enfumoir me donnait de très forts maux de tête”, raconte-t-il. Son vaporisateur recourt donc au propylène glycol, utilisé dans les cigarettes électroniques, afin de produire de la vapeur ressemblant à la fumée.

Plusieurs brevets protègent son innovation qui rencontre le succès. Présente dans 17 pays, la start-up souhaite à présent consolider ses marchés en Europe et partir à la conquête de l’Amérique du Nord, depuis la filiale qu’elle a implantée à New York. Objectif d’ici cinq ans : équiper deux millions d’apiculteurs.

“Sans AD’OCC et sans la Région Occitanie – Pyrénées-Méditerranée, nous n’en serions jamais là. Depuis le début, l’agence est à mes côtés. Elle m’a mis en contact avec les bons interlocuteurs pour faire avancer mon innovation et la Maison de la Région à New York m’a mis en relation avec les bons réseaux aux États-Unis et au Canada. Cet accompagnement est extraordinaire”, conclut Damien Albrespy.

 

Contact :

Damien ALBRESPY – Président
Mail : damien@apisolis.com
Tél. : 07 83 78 17 57
Site internet : www.apisolis.com

Produits et services du futur

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Neurinnov, la stimulation neurale implantée pour retrouver l’usage partiel de ses mains

La start-up héraultaise développe un dispositif médical implantable nouvelle génération, destiné à redonner de l’autonomie aux personnes atteintes de tétraplégie.

Création : 2018
CEO : Serge RENAUX
Siège : Les Aires (Hérault)
Effectif : 12 personnes

Redonner de l’autonomie aux personnes atteintes de tétraplégie : voilà le défi que relève Neurinnov. Basée aux Aires et à Montpellier (Hérault), cette spin-off de l’Institut National de Recherche en Informatique et Automatique (INRIA) et de l’Université de Montpellier développe un dispositif médical implantable nouvelle génération, visant à restaurer l’usage partiel de leurs mains au travers notamment de commandes vocales.

Mené en partenariat avec la clinique Saint-Jean (Saint-Jean-de-Védas, Hérault) et le Centre Bouffard-Vercelli (Perpignan, Pyrénées-Orientales), ce projet baptisé Agilis consiste en une investigation clinique à l’aide d’électrodes implantées sur trois nerfs (le radial, le médian et l’ulnaire), afin de déterminer quels muscles de l’avant-bras réagissent aux impulsions envoyées.

“Selon les réactions obtenues, nous pouvons identifier quel fascicule neural déclenche telles ou telles contractions musculaires, ce qui va induire le mouvement désiré”, explique David Andreu, le directeur R&D de la société.

Protégée par six brevets, la technologie a déjà montré sa pertinence et fait l’objet d’une publication dans la revue anglaise Nature Scientifics Reports, le 6 octobre 2022. L’essai pivot ou clinique sera lancé en 2025. Le marquage CE, indispensable pour le lancement de la commercialisation, est espéré en 2027.

Pour financer le projet, Neurinnov a levé 3 M€ fin 2021 auprès d’Irdi Capital Investissement, du fonds Pertinence Invest ainsi que Sofilaro et cette enveloppe a été complétée par un financement non dilutif du même montant. En outre, la société a obtenu un financement européen de 2,9 M€ dans le cadre de l’appel à projets très sélectif EIC Pathfinder, destiné à soutenir les projets susceptibles de conduire à des innovations de rupture.

La technologie mise au point par Neurinnov peut en effet être appliquée à d’autres indications cliniques, la réactivation de la miction (la vessie) comme celle du releveur de pied notamment. Le concours Les Inn’Ovations vient la distinguer. “Ce prix est une reconnaissance des solutions thérapeutiques que nous mettons en place pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de tétraplégie”, commente David Andreu.

 

Contact :

Serge RENAUX – Président
Mail : serge.renaux@neurinnov.com
Tél. : 04 67 41 86 21
Site internet : neurinnov.com

Neurinnov est aussi le Grand Prix de la 42e édition du concours Les Inn’Ovations et obtient 5000€ de dotation supplémentaire.

Innovation & Alimentation durable et responsable

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Asclepios Tech, la photobiologie au service de l’alimentation durable

Basée sur les signaux lumineux modulés, sa solution réduit l’utilisation d’intrants, améliore la valeur nutritive des fruits et légumes et prolonge leur durée de conservation.

Création : 2019
CEO : Christine ROYNETTE
Siège : Tournefeuille (Haute-Garonne)
Effectif : 4 personnes

Boxilumix, mieux qu’une alternative aux intrants chimiques. Mise au point par Asclepios Tech, cette solution réduit de façon durable, de la fourche à la fourchette, l’utilisation d’intrants, en protégeant naturellement et durablement les fruits et légumes contre les maladies et les aléas climatiques.

Mettant en œuvre des signaux lumineux modulés produits par des LED à différentes longueurs d’onde, elle améliore, en outre, leurs qualités nutritionnelles et prolonge leur durée de conservation.

La technologie développée par la start-up toulousaine, basée à Tournefeuille, met la photobiologie au service de l’alimentation durable. “Les plantes vont analyser et traiter les signaux qu’elles reçoivent. Ce sont eux qui vont stimuler la production de nutriments et renforcer les défenses naturelles des fruits et légumes”, explique Christine Roynette, la CEO d’Asclepios Tech, une diplômée de Centrale Supelec. La solution prend la forme d’unités de traitement intelligentes, assemblées en fonction des opérations à réaliser en culture ou en post-récolte.

Labellisée par la fondation Solar Impulse de Bertrand Piccard, Asclepios Tech a également été sélectionnée en juillet 2022 par le programme French Tech Agri20 qui vise “à soutenir, au sein des filières agricole et alimentaire, les start-ups ayant le plus fort potentiel pour faire émerger des champions technologiques”.

Après avoir engagé une activité de services autour de sa technologie, notamment avec Pink Lady Europe et Les Laboratoires Pierre Fabre, la jeune société lance la commercialisation de ses produits intégrant Boxilumix. Son objectif à cinq ans est de “devenir le numéro un des traitements par photobiologie en Europe”.

Et elle salue l’accompagnement de l’agence de développement économique AD’OCC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. “L’agence nous a permis de créer notre société dans les meilleures conditions, en nous mettant en contact avec tous les acteurs de l’innovation, puis nous avons obtenu une aide à l’innovation auprès de la Région, ce qui nous a permis de développer Boxilumix. Sans elles, nous ne serions jamais allés aussi vite”, souligne Christine Roynette.

 

Contact :

Christine ROYNETTE – CEO
Mail : christine.roynette@asclepiostech.com
Tél : 06 86 20 74 88
Site internet : www.asclepiostech.com

Start-up de l'année

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Acusurgical : dépasser le geste du chirurgien ophtalmologue

Son robot, en test préclinique optimise la précision d’un geste chirurgical de quelques microns et, par la suite, aidera à réaliser des interventions impossibles à ce jour.

Création : 2020
PDG : Christoph SPUHLER
Siège : Montpellier (Hérault)
Effectif : 13 personnes

L’assistant qui augmente les capacités du chirurgien lors des opérations les plus délicates de l’œil. ACUSURGICAL a créé un robot destiné à aider les chirurgiens ophtalmologistes dans leurs interventions complexes : DLMA, trous maculaires, déchirure de la rétine, rétinopathie diabétique…

“Les structures sur lesquelles les chirurgiens interviennent étant plus fines qu’un cheveu, notre robot leur apportera une précision vingt fois supérieure à celle de la main”, explique Christoph Spuhler, le PDG de la start-up créée en 2020 à Montpellier.

Pour développer son robot, cet ancien de la société montpelliéraine Medtech a reçu le soutien de la SATT AxLR et l’aide du Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier. Puis, en 2021, ACUSURGICAL a bouclé une levée de fonds d’un montant de 5,75 M€ pour passer à l’étape suivante, celle des tests notamment.

Menée auprès de Mérieux Equity Partners, Supernova Invest, Sofimac Innovation et Irdi Capital Investissement, cette opération a déjà permis de lancer les essais pré-cliniques, en cours. Suivront en 2023 les essais cliniques, puis le marquage CE, indispensable pour lancer la commercialisation.

À ce jour, cinq brevets ont déjà été déposés. Et les premiers retours le confirment : “Notre robot est ergonomique et simple à mettre en œuvre”, souligne Christoph Spuhler.

Lauréat en 2020 du concours d’innovation i-Lab organisé par Bpifrance qui lui a également octroyé une Aide au Développement Deeptech, ACUSURGICAL a démarré son activité grâce à un financement de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et l’accompagnement de l’agence de développement économique AD’OCC. “Le prix décroché dans le cadre du concours Les Inn’Ovations nous donnera de visibilité”, se réjouit à présent Christoph Spuhler.

 

Contact :

Christophe SPUHLER – CEO
Mail : accounting@acusurgical.com
Tél : 04 11 92 00 22
Site internet : www.acusurgical.com

Innovation & Territoires

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Tracto-Lock simplifie l’attelage des outils aux tracteurs

Un système pour accrocher un outil à un tracteur en moins d’une minute : c’est l’innovation mise au point par Tracto-Lock.

Création : 2012
PDG : Romain RIBO
Siège : Saint-Papoul (Aude)
Effectif : 4 personnes

La société a conçu un système d’attelage universel semi-automatique, formé de deux châssis : l’un, mâle, s’adapte à tous les tracteurs sans modification ; l’autre, femelle, aux outils qui viennent s’y accrocher.

Si, pour le moment, le système se limite aux outils portés (charrues, semoirs, broyeurs, etc.), une interface est en cours de développement pour étendre ses capacités aux outils traînés et semi-portés (remorques, presse à balles…). Enfin, il est pilotable depuis la cabine du tracteur, par télécommande. Quatre brevets internationaux ont été déposés.

Cette solution offre gain de temps, confort de travail et sécurité, les opérations d’attelage étant parmi les plus accidentogènes du métier des agriculteurs. La commercialisation de l’interface pour outils portés démarrera dès le début de l’année 2023.

Tracto-Lock vise le marché français autant que l’international. “Notre solution n’a aucun équivalent”, argumente Quentin Derouck, le responsable commercial de la société audoise, basée à Saint-Papoul, près de Castelnaudary.

Trente millions de tracteurs sont en circulation dans le monde et le marché du neuf représente à lui seul près de deux millions de ventes par an, tous pays confondus. Un potentiel considérable que cible Tracto-Lock, dont l’objectif est d’ici cinq ans “d’équiper 100 % des tracteurs neufs et 25 % de ceux vendus sur le marché de l’occasion”.

Dans cette perspective, la société est accompagnée par l’agence de développement économique AD’OCC pour qu’elle structure sa démarche d’internationalisation. La société forte de quatre salariés prépare également une levée de fonds pour à la fois enclencher l’industrialisation de sa solution et recruter des techniciens et commerciaux.

En attendant, le concours Les Inn’Ovations tombe à point nommé. “Le prix Innovation et Territoire va bien nous aider. C’est important d’être mis en avant par AD’OCC et la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée. Cela nous donnera une belle visibilité”, s’enthousiasme Quentin Derouck.

 

Contact :

Quentin DEROUCK – Responsable commercial
Mail : quentin.derouck@tracto-lock.com
Tél. : 06 03 11 09 70
Site internet : www.tracto-lock.com

Innovation & Transition écologique

Les entreprises nommées :

 

Le lauréat :

Cactile, la tuile écoconçue qui valorise la pluie et le beau temps

Grâce à son innovation, la société met à profit les toitures qui peuvent alors collecter, stocker et distribuer l’eau de pluie, produire de l’électricité ou amener fraîcheur et préservation de la biodiversité par végétalisation.

Création : 2021
Président : Jean-Baptiste Landes
Siège : Albi (Tarn)
Effectif : 1 personne

Elle ne fait pas la pluie et le beau temps, mais elle fait mieux : elle les valorise. Installée dans l’incubateur de l’IMT Albi, Cactile a breveté un système de tuiles multifonctionnelles, capables notamment de collecter, stocker et distribuer l’eau de pluie, mais aussi de produire de l’énergie solaire ou de végétaliser les bâtiments.

La tuile mise au point par Cactile est entièrement écoconçue. Elle est composée d’un réceptacle qui assure la fonction de mise hors d’eau du bâtiment et permet d’accueillir un réservoir pour stocker l’eau de pluie. L’ensemble est masqué par un couvercle ou un panneau photovoltaïque. Le réservoir peut également être remplacé par un support permettant de végétaliser la surface concernée. Épaisse de moins de 10 cm, elle est posée en lieu et place des tuiles en terre cuite, sans alourdir la charge supportée par la charpente.

“Nous travaillons à ce que la tuile s’installe sur la plupart des bâtiments, neufs ou anciens, et s’intègre pleinement dans les enjeux de renouvellement urbain. En optimisant l’usage des ressources naturelles que sont l’eau, le soleil et la végétation, nous voulons mettre les toitures au service de l’adaptation au changement climatique”, explique Jean-Baptiste Landes, le président de la start-up.

Les toitures représentent jusqu’à 35% de la surface d’une ville et, chaque année, 40 millions de m2 de tuiles en terre cuite sont vendus rien qu’en France. Ciblant, dans un premier temps, la clientèle des architectes, des promoteurs immobiliers et des bailleurs sociaux, ainsi que les collectivités, Cactile lancera la commercialisation de son offre en 2025.

“AD’OCC nous suit depuis le lancement du projet et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée nous a rangés parmi ses fournisseurs possibles, par exemple pour l’équipement de ses Maisons de la Région”, souligne Jean-Baptiste Landes qui conclut : “Ce prix va nous donner de la visibilité et nous permettra de continuer à financer notre R&D”.

 

Contact :

Jean-Baptiste LANDES – Président
Mail : contact@cactile.fr
Tél. : 06 68 12 10 15
Site internet : www.cactile.fr

Coup de cœur

Corrohm, le docteur des ouvrages en mer

La start-up met au point une solution de traitement visant à prémunir les ouvrages en mer de la corrosion. Une technologie écologique faisant appel aux bactéries marines.

Création : 2020
Président : Stéphane Panin
Siège : Labège (Haute-Garonne)
Effectif : 6 personnes

La nature fait bien les choses. Corrohm le sait bien. En partenariat avec des chercheurs de l’Université de Toulouse (INSA Toulouse, INP Toulouse, Université Paul Sabatier), la start-up installée à Labège (Haute-Garonne) met au point une solution de protection cathodique biogalvanique visant à préserver les ouvrages en mer en béton armé, exposés à la corrosion.

Concurrente des technologies de protection sacrificielle et par courant imposé, sa solution est en cours de brevetage. Elle n’utilise ni métal sacrificiel ni générateur électrique, mais elle fait appel aux bactéries œuvrant dans les sédiments marins : acteurs importants de la chimie des océans, ces micro-organismes électro-actifs produisent de l’électricité propre récupérée par des électrodes placées dans les sédiments. Ce courant électrique naturel est transmis à l’ouvrage à traiter au moyen d’un câble de connexion reliant les électrodes de carbone et les armatures en acier du béton. C’est l’action de ce courant qui préserve la structure de la corrosion.

“Notre procédé se distingue des autres technologies, en préservant l’environnement, il est naturel et renouvelable. Il ne libère pas de produits potentiellement nocifs pour le milieu naturel comme ceux utilisés en protection sacrificielle. Contrairement aux solutions traditionnelles notre dispositif est autonome et ne nécessite aucun raccordement au réseau d’alimentation électrique”, insiste Stéphane Panin, le président de Corrohm.

Conduits en laboratoire, plusieurs tests ont validé la faisabilité du procédé. Aussi, nouvelles étapes, Corrohm prépare le lancement d’une expérimentation grandeur nature dans un parc ostréicole à La Rochelle et elle se projette à l’international.

Son marché étant mondial, la jeune société envisage, dans un premier temps, de s’étendre en Amérique du Nord et elle étudie une éventuelle augmentation de son capital afin de financer ses projets de recherche. Autant de projets pour lesquels elle a besoin d’être soutenue. “L’agence AD’OCC et la région Occitanie /Pyrénées-Méditerranée nous aident depuis nos débuts, leur accompagnement continu de notre démarche d’innovation et l’obtention d’un Contrat Innovation auprès de la région nous apportent un supplément de confiance, véritable atout dans notre développement”, souligne Stéphane Panin.

 

Contact :

Stéphane PANIN – Cofondateur, Président
Mail : stephane.panin@corrohm.com
Tél : 06 18 40 63 77
Site internet : www.corrohm.com

Nommés et lauréats 2022

Mobilité intelligente et durable

Les entreprises “nommées” :

Le lauréat :

STRADOT (31 – LABEGE)
Stradot optimise l’occupation des parcs automobiles.

Lire l’article détaillé

Innovation & International

Les entreprises “nommées”:

MICROBIA ENVIRONNEMENT (66 – BANYULS SUR MER)
PREDYMIA (34 – MONTPELLIER)

Le lauréat :

MABQI (34 – GRABELS)
Mabqi, la biotechnologie spécialisée dans l’immunothérapie, conçoit et exploite ses banques composées de milliards d’anticorps thérapeutiques, directement développables au niveau industriel.

Lire l’article détaillé

Innovation dans les territoires de l'année

Les entreprises “nommées” :

BRIQUES TECHNIC CONCEPT (81 – GRAULHET)
HEMP-ACT (46 – LACAPELLE-MARIVAL)

Le lauréat et le Grand Prix (bonus de 5 000€ – soit 30 000€ de dotation)

WATERTRACKS (34 – PEROLS)
Watertracks a créé le robot Nessie, la solution contre la sédimentation des barrages.

Lire l’article détaillé

Produit ou service du futur de l'année

Les entreprises “nommées” :

DOC2U (31 – TOULOUSE)
WIIFOR (31 – TOULOUSE)

Le lauréat :

CHEMDOC (34 – CLERMONT-L’HERAULT)
Chemdoc la solution de recyclage avancée, permettant de produire une eau de très haute qualité, favorisant son réemploi.

Lire l’article détaillé

Start-up de l'année

Les entreprises “nommées” :

NEURINNOV (34 – LES AIRES)
VITAL TECHNICS (11 – NARBONNE)

Le lauréat :

VORTEX.IO (31 – TOULOUSE)
Vortex.io a développé un service dédié à la surveillance des cours d’eau et la prévention des crues et inondations.

Lire l’article détaillé

Alimentation durable et responsable

Les entreprises “nommées” :

GRAIN (11 – VILLENEUVE-LA-COMPTAL)
LA PICOREE (34 – MONTPELLIER)

Le lauréat :

YUM&WILD (34 – LUNEL)
Yum&Wild utilise l’aquafaba, eau de cuisson de pois chiches riche en protéines végétales, qui permet de remplacer les œufs dans les sauces émulsionnées tel que les mayonnaises.

Lire l’article détaillé

Energie positive

Les entreprises “nommées” :

AKHANTAS (31 – TOULOUSE)
BATCONNECT (31 – PORTET-SUR-GARONNE)

Le lauréat :

IMMOBLADE (31 – RAMONVILLE-SAINT-AGNE)
Immoblade crée la solution pour bloquer les rayons du Soleil l’été et les laisser passer l’hiver, grâce à un système de lames totalement innovantes.

 

Nommés et lauréats 2021

Mobilité intelligente et durable

Les entreprises “nommées”

ASCENDANCE FLIGHT (31 – TOULOUSE)
STRADOT (31 – POMPERTUZAT)

Le lauréat et le Grand Prix (bonus de 5 000€ – soit 30 000€ de dotation)

NEOCEAN (34 – MONTPELLIER)
Neocean invente le mini-catamaran électrique eco-friendly.
Lire l’article détaillé

 

Produit ou service du futur de l'année

Les entreprises “nommées”

KIPPIT (31 – TOULOUSE)
SYNAXYS (31 – TOULOUSE)

Le lauréat

DIVINCELL (30 – NÎMES)
Divincell transporte les médicaments au cœur des cellules malades

Lire l’article détaillé

 

Start-up de l'année

Les entreprises “nommées”

AIVE (34 – MONTPELLIER)
GREEN GEN TECHNOLOGIES (31 – TOULOUSE)

Le lauréat

GEOTREND (31 – TOULOUSE)
Avec Geotrend, l’intelligence artificielle au service de la veille économique
Lire l’article détaillé

 

Innovation & International

Les entreprises “nommées”

EDICAD (46 – CAHORS)
MINERVE TECHNOLOGY (66 – PERPIGNAN)

Le lauréat

VAONIS (34 – CLAPIER)
Vaonis, l’étoile montante de l’astronomie
Lire l’article détaillé

 

Innovation dans les territoires de l'année

Les entreprises “nommées”

SAS EPISTEMES (66 – BAGES)
MINORGA (31 – MARTRES-TOLOSANE)

Le lauréat

DR TECHNOLOGIE (09 – LAVELANET)
DR Technologie sécurise le transport des patients atteints de Covid-19
Lire l’article détaillé

 

Alimentation durable et responsable

Les entreprises “nommées”

ASCLEPIOS TECH (31 – TOURNEFEUILLE)
LES TRANSFARMERS (34 – MONTPELLIER)

Le lauréat

BEEGUARD (31 – LABÈGE)
Grâce à Beeguard, les abeilles deviennent actrices de la biosurveillance
Lire l’article détaillé

 

Energie positive

Les entreprises “nommées”

IMMOBLADE (31 – RAMONVILLE SAINT AGNE)
BEOGA (34 – MONTPELLIER)

Le lauréat

ILYA (31 – TOULOUSE)
ILYA crée la douche écolo et économe
Lire l’article détaillé

 

Devenez lauréats 2026 !

Partenaires du Concours Les Inn’Ovations

Contact

Pour plus d’informations, contactez-nous à l’adresse concours@occitanie-innov.com.