Occitanie Innov - Nommés et lauréats 2022

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Prix « Mobilité intelligente et durable » – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

NERVURES (65 – SOULOM)
SMVE PERFORMANCE (31 – DREMIL-LAFAGE)

Le lauréat :

STRADOT (31 – LABEGE)
Stradot optimise l’occupation des parcs automobiles.

 

 

Stradot optimise l’occupation des parcs automobiles

La société spécialisée dans la mobilité a mis au point un robot enjambeur qui déplace et stocke des voitures en toute sécurité, en optimisant la place qu’elles occupent.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Stradot
Création en 2019
Siège à Labège (31)

Découvrez le site internet de l’entreprise

Fini la recherche d’une place dans les parkings. Installée à Labège, STRADOT a mis au point un robot enjambeur, qui se charge de ranger seul les voitures, en optimisant le taux d’occupation de leur parcage.

Spécialisée dans la mobilité et la logistique, la société a développé la solution en recourant aux technologies de positionnement centimétrique par satellite et des Lidars (senseur laser 3D). Doté de capteurs, ce robot autonome est capable de lever à deux mètres de hauteur un véhicule pesant jusqu’à trois tonnes, de se déplacer entre les voitures sans les heurter et d’identifier le modèle qu’il transporte pour lui trouver l’emplacement adapté à son volume.

Pour y parvenir, STRADOT a complété son robot d’une plateforme de contrôle développée par ses équipes. Ainsi, à l’entrée du parking, chaque voiture est identifiée par un code transmis au robot, afin qu’il enregistre le véhicule et puisse par la suite le récupérer et le ramener à son propriétaire.

Protégée par brevets, cette solution adresse notamment le marché des hubs de mobilité. « Les parcs relais se développent à grande vitesse dans la périphérie des villes, sous l’effet de la transition environnementale qui amène à réduire la circulation des voitures dans les centres urbains », explique José Iriarte, le CEO de la société, un ingénieur qui a travaillé dans le secteur spatial sur les systèmes de guidage et de propulsion des satellites.

Sa solution pouvant également optimiser l’occupation des zones d’entreposage, STRADOT vise également le marché de la manutention et du stockage dans la logistique automobile. Aussi, pour la déployer à grande
échelle, la société boucle une nouvelle levée de fonds. Objectif : pouvoir produire à plein régime ses robots voituriers d’ici trois ans.

Membre du cluster Robotics Place, STRADOT est accompagnée par AD’OCC et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. « Nous avons obtenu un PASS Export auprès de la Région, tandis que l’agence nous accompagne dans la participation à des salons et sur l’industrialisation de notre solution. Nous sommes vraiment ravis de ce soutien », conclut Jose Iriarte.

CEO : José Iriarte

Contact
Adriana MARTIN, Business Development Manager
Mail :  adriana.martin@stradot.com

Prix « Innovation & International » – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

MICROBIA ENVIRONNEMENT (66 – BANYULS SUR MER)
PREDYMIA (34 – MONTPELLIER)

Le lauréat :

MABQI (34 – GRABELS)
Mabqi, la biotechnologie spécialisée dans l’immunothérapie, conçoit et exploite ses banques composées de milliards d’anticorps thérapeutiques, directement développables au niveau industriel.

 

 

Mabqi, les anticorps médicaments pour traiter cancers et pathologies lourdes

La biotech montpelliéraine, spin-off de l’Inserm spécialisée dans l’immunothérapie, conçoit et exploite ses banques composées de milliards d’anticorps thérapeutiques, directement développables au niveau industriel.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Mabqi
Création en 2017
Siège à Grabels (34)

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Mabqi, une jeune société, mais déjà un acteur incontournable de l’immunothérapie. Créée fin 2017 à Montpellier, cette biotech découvre et amène en développement industriel des anticorps-médicaments destinés au traitement de cancers et de pathologies lourdes, qu’elles soient inflammatoires ou infectieuses d’origine virale.

Son innovation de rupture développée à partir d’un brevet Inserm consiste en effet à concevoir, synthétiser et exploiter des banques composées de dizaines de milliards d’anticorps humains, afin de sélectionner parmi eux ceux qui seront développés en clinique pour traiter une pathologie donnée.

Et son approche présente un avantage concurrentiel sans équivalent : les anticorps-médicaments issus de ses sélections sont directement développables au niveau industriel, sans nécessiter aucune amélioration, avant de passer en développement pharmaceutique réglementaire préclinique puis clinique. Incubée par la SATT AxLR et accompagnée par le BIC de la Métropole de Montpellier, Mabqi est, avec Sanofi et Servier la seule société d’immunothérapie française maitrisant en interne sa ressource en anticorps thérapeutiques.

« Nos banques d’anticorps permettent, par design, de découvrir des candidats médicaments dans de multiples situations où les approches classiques sont en échec », souligne Sylvain Yon, le Directeur général de Maqbi. Travaillant en étroite collaboration avec l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM) que soutiennent l’Inserm, l’Université de Montpellier et l’Institut du Cancer de Montpellier, Mabqi a débuté son activité en fournissant à des laboratoires pharmaceutiques et des sociétés de biotechnologies des anticorps répondant à leurs cibles thérapeutiques et dont elle leur cède l’entière propriété.

Aujourd’hui, nouvelle étape dans son développement : la société s’est donnée pour mission de sélectionner ses propres anticorps thérapeutiques qui seront ensuite exploités sous licence par des sociétés pharmaceutiques. Pour enclencher cette montée en puissance qui parachèvera son internationalisation, Mabqi a bouclé une levée de fonds d’un montant de 2,1 M€ auprès de quatre industriels dont deux régionaux. Elle prévoit de signer ses premiers accords de transfert industriels dès 2022.

Depuis ses débuts, Mabqi est soutenue par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et par AD’OCC. « Toutes deux sont à l’écoute de nos besoins et une vraie relation de confiance s’est installée entre nous », se félicite Sylvain Yon, dont l’entreprise a notamment bénéficié d’une aide au développement commercial au travers du dispositif START’OC PROcess.

CEO : Bernard Pau

Contact
Sylvain YON, Directeur général
Mail : sylvain.yon@mabqi.com

Prix « Innovation dans les territoires de l’année » – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

BRIQUES TECHNIC CONCEPT (81 – GRAULHET)
HEMP-ACT (46 – LACAPELLE-MARIVAL)

Le lauréat et le Grand Prix (bonus de 5 000€ – soit 30 000€ de dotation)

WATERTRACKS (34 – PEROLS)
Watertracks a créé le robot Nessie, la solution contre la sédimentation des barrages.

 

 

Watertracks, la solution Nessie contre la sédimentation des barrages

La société héraultaise a mis au point un robot capable de draguer de façon totalement écologique tous types de réservoirs d’eau utilisés pour les activités humaines

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Watertracks

Création en 2016
Siège à Pérols (34)

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En France, les trois-quarts de la ressource en eau utiles aux activités humaines sont stockés dans des réservoirs d’eau artificiels. Mais leur capacité se réduit au fur et à mesure sous l’effet des barrages qui bloquent l’écoulement naturel des sédiments charriés par leurs cours d’eau. Installée à Pérols, près de Montpellier, Watertracks a donc mis au point un robot sous-marin géant. Baptisé NESSIE, il est conçu pour les curer de façon écologique.

« Dans le monde, les lacs artificiels sont sédimentés en moyenne à plus de 35 % et ils continuent de se boucher. En France, la situation est plus tendue encore, la moyenne dépassant les 50 % de sédimentation depuis 2020 », explique Raphaël Gaillard, le président de Watertracks et fondateur de la société avec Frédéric Gauch.

Ce qui pose un véritable problème, car ces réserves d’eau servent autant pour la production et le stockage d’énergie hydroélectrique que pour l’irrigation, l’eau potable ou les besoins en refroidissement des centrales nucléaires et de l’industrie.

NESSIE est le premier robot sous-marin du genre. Développé dans le cadre d’un partenariat Innovation avec EDF, ce dispositif inédit de dragage subaquatique est capable de se déplacer sans entrave sur la vase au fond de l’eau, grâce à ses chenilles ballastables. Composé d’éléments venant de la robotique sous-marine offshore et du secteur de la défense, il pèse 15 tonnes et mesure 7 m de long, 5 m de large et 4 de hauteur. Deux brevets européens sont déposés.

Watertracks qui clôture actuellement une levée de fond d’un montant de 1,2 M€ cible le marché mondial, ce d’autant que NESSIE est soutenu par la Commission Internationale des Grands Barrages et l’International Hydropower Association. La société prévoit de doubler son chiffre d’affaires chaque année sous l’effet d’enjeux de plus en plus prégnants en matière de capacité de stockage de l’eau et de demande en énergie renouvelable.

Créée en 2016, la société est accompagnée depuis ses débuts par AD’OCC et la Région Occitanie / Pyrénées Méditerranée. « Nous apprécions tout particulièrement le professionnalisme et l’expertise de leurs équipes », conclut Raphaël Gaillard.

Contact
Dirigeant : Raphaël GAILLARD, Président
Mail : r.gaillard@watertracks.fr

Prix « Produit ou service du futur de l’année » – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

DOC2U (31 – TOULOUSE)
WIIFOR (31 – TOULOUSE)

Le lauréat :

CHEMDOC (34 – CLERMONT-L’HERAULT)
Chemdoc la solution de recyclage avancée, permettant de produire une eau de très haute qualité, favorisant son réemploi.

 

 

 

 Chemdoc réduit la consommation d’eau des industries.

La société héraultaise a développé une solution de recyclage avancée, permettant de produire une eau de très haute qualité, favorisant son réemploi. Un procédé antigaspi.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Chemdoc

Création en 1998
Siège à Clermont L’Hérault (34)

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L’industrie est une grande consommatrice d’eau. Or, en raison du changement climatique, elle doit désormais l’économiser. C’est là que Chemdoc intervient.

Spécialisée dans le traitement par technologies membranaires des eaux industrielles et des eaux potables, la société installée à Clermont-l’Hérault a développé R-OASYS®, une solution d’équipements de recyclage avancé qui permet, en produisant une eau purifiée de haute qualité sans risque microbiologique, de favoriser son réemploi dans l’industrie.

Voilà comment Chemdoc a conçu une unité de production d’eau déminéralisée pour appoint de chaudière vapeur de biomasse dans le Grand Est, ou à partir d’eau de pluie ou recyclée. Sa solution séduit les plus grands groupes. Figurent ainsi parmi ses clients Orano, CEA, Engie, Saint-Mamet…

Initialement destinée au recyclage pour les eaux de chaufferie ou de refroidissement, sa solution s’ouvre à présent au traitement des eaux de procédé agroalimentaire. Dans le cadre du projet européen Life ZEUS, mené en consortium avec l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Toulouse, l’Office international de l’eau (OiEau) et les Sirops Monin, Chemdoc a développé un procédé de recyclage de l’eau de production de l’agroalimentaire, dont l’intérêt est de séparer par technologie membranaire les résidus qu’elle contient, pour les valoriser.

« Un démonstrateur sera déployé au sein de l’usine de sirops Monin à Bourges. Les objectifs sont de valoriser 405 tonnes de nutriments carbonés pour produire de l’énergie en unité de méthanisation », annonce François Chaine, le Chef de Projet LIFE ZEUS, au sein de Chemdoc.

En parallèle, pour accélérer sa croissance, la société proposera dès cette année une prestation inédite de recyclage au m3, au travers d’un service Water as a Service (Waas), l’équivalent du Saas pour l’eau : les équipements ne seront plus vendus, mais mis à la disposition du client qui achètera des mètres cubes d’eau recyclée, selon ses besoins.

Grâce à ces développements, la société vise un doublement de son chiffre d’affaires d’ici trois ans et elle réfléchit désormais à une levée de fonds « afin de devenir une PMI », explique François Chaine, dont la société est accompagnée par AD’OCC. « L’agence est à nos côtés depuis des années. Elle nous amène sur des salons et nous accompagne à l’export. Nous avons beaucoup de chance d’avoir AD’OCC en Occitanie », conclut-il.

Dirigeant : Salvador PEREZ

Contact
François CHAINE, Chef de projet
Mail : francois.chaine@chemdocwater.com

Prix « Start-up de l’année » – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

NEURINNOV (34 – LES AIRES)
VITAL TECHNICS (11 – NARBONNE)

Le lauréat :

VORTEX.IO (31 – TOULOUSE)
Vortex.io a développé un service dédié à la surveillance des cours d’eau et la prévention des crues et inondations.

 

 

 

 VorteX.io, la fourniture de données hydrologiques en temps réel

La société toulousaine développe un service clé en main, dédié à la surveillance des cours d’eau et la prévention des crues et des inondations.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

VorteX.io

Création en 2019
Siège à Toulouse (31)

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Une solution basée sur une innovation héritée du secteur spatial. Créée en 2019, VorteX.io a développé un service clé en main de mesures hydrologiques en temps réel, permettant de surveiller les cours d’eau à tout instant et de contribuer entre autres à la prévention des populations dans le cadre des risques inondations/ sécheresses.

La société a mis au point une micro-station d’observation au sol, basée sur le principe d’un satellite miniaturisé, et dont le déploiement sous forme de constellation à grande échelle permettra de suivre à terme tout phénomène hydrométéorologique par mesure de niveau d’eau, de vitesse de surface, de précipitation, de pente, de température et de qualité d’eau avec des capteurs intégrés de télédétection.

D’un poids de 500g, cette micro-station opérationnelle depuis un an et demi est assortie d’un service SaaS/ DaaS totalement innovant : le marketplace vorteX.io, basé sur la base de données idoine, qui propose déjà ses données aux clients intéressés.

« Notre solution répond à la multiplication des événements naturels dont les inondations sont une des raisons majeures, et qui s’accélèrent avec le changement climatique », résume Guillaume Valladeau, son président, un des deux fondateurs de la société avec Jean-Christophe Poisson.

VorteX.io adresse donc le marché de la commande publique (collectivités locales, syndicats de bassin, agences de l’eau, gestionnaires de crise…), mais aussi celui des acteurs privés du domaine de l’eau, les compagnies d’assurance, le secteur spatial… Et la société accélère à présent son développement en Europe et à l’international.

Membre des pôles Aerospace Valley, Aqua Valley, OPTITEC, Mer Méditerranée et du Cluster SAFE, elle prévoit de déployer 10 000 microstations en Europe d’ici cinq ans, dont 3 000 en France d’ici fin 2023. Elle est soutenue par l’Agence Spatiale Française, le CNES, à travers différents projets, ainsi que par le projet européen St3TART porté par l’ESA, l’agence spatiale européenne, pour déployer sa solution en France, Italie et Allemagne. Elle est, en outre, accompagnée par AD’OCC depuis
ses débuts.

« AD’OCC nous a permis de mettre en place les premières briques de notre solution et elle nous soutient désormais pour la mise en place de notre solution aux échelles régionales (Occitanie) et nationale. Nous sommes vraiment satisfaits de son accompagnement », souligne Guillaume Valladeau.

Contact
Guillaume VALLADEAU, Président
Mail : guillaume@vortex-io.fr

Prix de l’alimentation durable et responsable – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

GRAIN (11 – VILLENEUVE-LA-COMPTAL)
LA PICOREE (34 – MONTPELLIER)

Le lauréat :

YUM&WILD (34 – LUNEL)
Yum&Wild utilise l’aquafaba, eau de cuisson de pois chiches riche en protéines végétales, qui permet de remplacer les œufs dans les sauces émulsionnées tel que les mayonnaises.

 

 

Yum&Wild, des sauces bio 100% végétales à base d’eau de cuisson

La société héraultaise utilise l’aquafaba, riche en protéines végétales, qui permet de remplacer les œufs dans les sauces émulsionnées tel que les mayonnaises.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Yum&Wild

Création en 2021
Siège à Lunel (34)

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Fabriquer des sauces dips tartinables et des mayonnaises bio, 100% végétales, dont les recettes ne font appel ni aux œufs ni au lait, et n’intègre aucun additif et autre ingrédient chimique. C’est le défi relevé par Yum&Wild.

Créée en mai 2021 à Lunel (Hérault), la société fondée par Audrey Faure et Sven Mozsar a mis au point des formulations propriétaires et elle a noué une collaboration avec le Centre technique agroalimentaire (CTCPA) d’Avignon pour étudier la stabilité de ses produits et optimiser le procédé de pasteurisation des tartinables.

Yum&Wild mixe ainsi des pois chiches cultivés en Occitanie avec des ingrédients 100% naturels pour élaborer ses sauces fromagères végétales. Quant à l’eau de cuisson des pois chiches, nommée aquafaba, elle est émulsifiée avec de l’huile de tournesol française et des épices pour apporter saveur et onctuosité. Sa production est donc totalement écoresponsable, en mettant en œuvre l’upcycling, c’est-à-dire la valorisation d’un produit par son recyclage.

« Nous sommes les premiers en France à utiliser l’eau de pois chiches comme ingrédient pour la production de sauces végétales », souligne Audrey Faure, la présidente de Yum&Wild, une docteure en chimie alimentaire, dont l’atelier de fabrication est  localisé au marché-gare de Montpellier.

À cette valorisation complète du pois chiche s’ajoute une autre innovation : la naturalité, ses sauces ne contenant ni additifs, ni colorants, ni exhausteurs de goût, ni conservateurs ni épaississants, ce qui les démarque des produits actuellement proposés sur le marché.

La jeune société compte s’adresser à plusieurs marchés porteurs : les détaillants alimentaires bio, le secteur de la restauration, ainsi que les marketplaces. Son déploiement commercial est prévu pour cette année et la société met également en avant l’origine française et régionale de ses ingrédients.

Aussi, la société et son projet sont suivis depuis leur début par AD’OCC et la Région Occitanie / PyrénéesMéditerranée. « L’Agence nous accompagne tant sur le volet technique que sur le volet commercial, tandis que la Région nous a octroyé une aide au titre du dispositif START’OC PROjet. Leur soutien est stratégique pour nous », admet Audrey Faure.

Contact
Audrey FAURE, Présidente
Mail : audrey.faure@yumandwild.com


Prix de l’énergie positive – 25 000 €

Les entreprises « nommées » :

AKHANTAS (31 – TOULOUSE)
BATCONNECT (31 – PORTET-SUR-GARONNE)

Le lauréat :

IMMOBLADE (31 – RAMONVILLE-SAINT-AGNE)
Immoblade crée la solution pour bloquer les rayons du Soleil l’été et les laisser passer l’hiver, grâce à un système de lames totalement innovantes.

 

 

 

 Immoblade, les protections solaires qui s’intègrent aux vitres

La solution développée par la société basée à Ramonville-Saint-Agne bloque les rayons du Soleil l’été et les laisse passer l’hiver, grâce à un système de lames totalement innovantes.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Immoblade

Création en 2018
Siège à Ramonville-Saint-Agne (31)

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Des protections solaires écologiques, discrètes et personnalisées pour chaque façade. C’est la triple particularité de l’innovation mise au point par Immoblade. Basée à Ramonville-Saint-Agne, la société a développé une solution qui permet d’intégrer les protections solaires directement dans les vitres des bâtiments.

Fondée par deux associés aux profils complémentaires, Xavier Sembély pour la partie techniques et industrielles, et Patrick Callec pour les volets commerciaux et les finances, Immoblade a conçu un système de lames brisesoleil fixes, dont la position est déterminée pour bloquer les rayons du soleil pendant l’été et les laisser passer en hiver. L’angle des lames brise-soleil est donc personnalisé en fonction des façades où seront posées les vitres qu’ils équipent.

Pour mettre au point cette innovation brevetée, Immoblade a conçu des algorithmes spécifiques issus de méthodes utilisées dans le spatial et elle a fait appel aux principes de l’industrie 4.0 pour réduire les coûts de fabrication de produits personnalisés. Ces travaux ont été menés avec des partenaires industrielles et des écoles d’ingénieurs, notamment l’ICAM à Toulouse. En outre, une collaboration est en cours avec NOBATEK/ INEF4, un institut dédié à la transition écologique dans le secteur du bâtiment, situé à Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques.

Ces protections solaires sont sans équivalent et leurs avantages sont nombreux. « Elles permettent aux occupants des immeubles de se passer de brise-soleil orientable et de stores externes. De plus, elles ne nécessitent ni maintenance ni énergie pour fonctionner, et leur empreinte carbone est bien meilleure que celle des technologies disponibles sur le marché », souligne Patrick Callec.

Commercialisées depuis 2020, ces protections solaires ont déjà séduit La Poste, la Direction de l’immobilier de l’État, Aéroport de Paris, Bouygues Construction et la Régie immobilière de la ville de Paris et elles ont été posées dans un lycée à Colomiers.

Soutenue par l’Ademe et la Fondation Solar Impulse, Immoblade finalise actuellement une levée de fonds en vue de financer l’industrialisation de sa production en région toulousaine. « 2021 est l’année du décollage pour nous », observe Patrick Callec qui salue l’accompagnement d’AD’OCC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée : « Sans leur aide, nous n’en serions pas à un stade aussi avancé de notre développement. »

Président : Xavier SEMBELY

Contact
Patrick CALLEC, Directeur Général
Mail : patrick.callec@immoblade.com

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